La mobilisation de l'Occident pour la Palestine porte-t-elle une quelconque légitimité ?
L’apologie de la cause palestinienne révèle d’une indignation bien sélective. Car elle ne s'étend pas aux autres minorités musulmanes véritablement persécutées tels les Rohingyas, les Ouigours, les Tchétchènes et passe sous silence les authentiques génocides et ethnocides du 20e siècle, qui ont surtout affecté les peuples judéo-chrétiens. Les zélateurs du Hamas, qui croient s’apitoyer sur la victime, se trompent : le périssable est l’État confetti d’Israël dont la population représente à peine 1,65 % et le territoire 0,21% de ceux du monde arabe hostile.
Une cause palestinienne instrumentalisée
Nos idiots utiles n’ont pas saisi que, depuis 1948, la cause palestinienne est instrumentalisée par ceux qui aspirent à la destruction de l'État d'Israël. Comment comprendre autrement, qu’à l’exception des Palestiniens, tous les déplacements de populations survenus 20e siècle à la suite de modifications de frontières (comme les 15 millions d’exilés lors de la partition de l'Inde et du Pakistan en 1947) aient, en quelques années, trouvé un terme avec intégration des déplacés et disparition des camps de réfugiés ?
Trois raisons majeures expliquent que 25% de réfugiés palestiniens vivent encore dans 58 camps. La première est que le statut dérogatoire de réfugié palestinien est fait pour se perpétuer car il se transmet automatiquement à ses descendants. La seconde est la revendication du droit au retour qui empêche toute solution définitive. D’ailleurs pourquoi nos indignés propalestiniens ne militent-ils pas aussi pour le droit au retour des 120 000 Arméniens chassés du haut Karabakh en 2023 ? La troisième raison est que les pays arabes ont entravé la réinstallation des réfugiés Palestiniens en refusant de les naturaliser et en les affligeant de restrictions sévères en matière de travail, de propriété, et de services sociaux. Selon l'UNRWA « les États arabes ne souhaitent pas résoudre le problème des réfugiés. Ils désirent
le conserver comme une blessure ouverte, (-) et une arme contre Israël. ».
De fait la non-résolution du problème palestinien procède essentiellement de la volonté des pays arabes de ne jamais céder une parcelle de terre d'islam à une nation juive. Car dans l'impensé musulman, le juif et le chrétien, ne sont, depuis le pacte d’Umar, que des « dhimmis » de second ordre qui ne peuvent avoir autorité sur des musulmans, leurs supérieurs.
Une dissymétrie de légitimité et d’enjeu entre Juifs et Palestiniens
La légitimité et l’enjeu de la présence en Palestine sont plus élevés pour les Juifs que pour les Palestiniens.
Les juifs sont le vrai peuple indigène d’Israël (le mot juif vient de la Judée). Pendant plus de 3000 ans, il y a toujours eu une présence juive en Israël. Alors qu’avant la mort de Mahomet, les Arabes présents étaient en nombre limité. Ce n'est qu’après, et par la conquête, que la population arabe a augmenté.
Perdre Jérusalem et la Palestine n’a pas la même valeur pour les deux communautés : dans les traditions abrahamiques, la Palestine est l’uniqueTerre promise aux enfants d'Israël et la seule Terre sainte du christianisme. Mais
pour l’islam seulement une terre sainte parmi d’autres.
Il n’y a qu’un État juif, Israël, pour 22 pays arabes. Hors d’Israël, un juif ne peut résider que dans des pays, dont il ne partage ni la même religion majoritaire, ni la même langue. Et qui, pour certains, les ont, un temps, persécutés. Alors qu’un Palestinien décidant d’habiter un pays arabe limitrophe, y retrouvera le même cadre géographique et culturel.
C’est la diparition d’Israël, qui serait une authentique« Nakba » : pour les juifs auxquels l’État d’Israël apporte la caution d’une protection ultime contre le retour toujours possible des pogroms ; pour l’Occident chrétien, dont la religion juive constitue la matrice religieuse ; pour le monde, dont la civilisation hébraïque a été une des plus fécondantes (20 à 22 % des Prix Nobel !). En revanche le départ des Arabes des Territoires palestiniens (et même d’Israël) ne remettrait en cause, ni la pérennité de la culture arabo musulmane dans le monde, ni la sécurité des Palestiniens devenus citoyens d’États arabes.
La solution au conflit : aller jusqu’au bout des mouvements de populations initiés en 1948
La solution d’un État palestinien sur le territoire biblique d’Israël, n'est pas viable. D’abord parce que la Palestine est une région, pas un pays, et qu’il n’y a jamais eu d’État arabe palestinien en Israël. Même de 1948 à 1967, quand l'Égypte et la Jordanie ont occupé la bande de Gaza et la Cisjordanie, et qu’ils auraient pu en profiter pour y créer des États souverain, ils ne l’ont pas fait. Ensuite parce que dans ses frontières actuelles trop étroites, Israël manque de
profondeur stratégique en cas d’attaque de ses voisins.
Lorsque des peuples imbriqués sont irrémédiablement hostiles, la seule solution ne peut être que la séparation avec échange de populations. Dans le cas palestinien, il faut donc clore celui initié en 1948 mais resté inachevé et dissymétrique. Car ces déplacements se sont opérés majoritairement au détriment du million de juifs exilés des pays arabes ( avec une spoliation totale de leurs biens) engendrant une quasi-épuration ethnique. La réciproque n’a pas eu lieu, car il demeure 7,1 millions
d’Arabes en Israël, en Cisjordanie et à Gaza.
L’intégration des Palestiniens aux pays arabes est d’autant plus légitime qu’elle a des précédents. Gaza a déjà été sous contrôle égyptien, dans l'Antiquité égyptienne, puis sous le califat Fatimide, sous l’Empire ottoman et de 1948 à 1967. Aujourd’hui, le drame des Gazaouis est d'être pris en otage par le Hamas et les Égyptiens qui les empêchent de quitter leur territoire. Car beaucoup sont partants pour le faire comme l’ont démontré les 750 000 Palestiniens qui en 2008 ont traversé la frontière avec l’Égypte quand, pendant 10 jours, elle a été forcée. Les Palestiniens de Cisjordanie, eux, ont déjà un État : c’est la Jordanie, pays auquel ils ont été intégrés de 1948 à 1967 et dont près de 70% de la population est d'origine palestinienne. Il est paradoxal que les autres pays arabes de la région qui accueillent 2,2 millions de Philippins chrétiens, refusent l'hospitalité et l'asile, valeurs essentielles de l'islam, à leurs frères culturels. Si la France avait agi de la sorte en 1962, en refusant d’intégrer le million de rapatriés d'Algérie, on aurait probablement encore des camps de réfugiés et des terroristes encore actifs, de type OAS.
L’intégration des Palestiniens aux États limitrophes serait bénéfique pour le monde arabe comme pour l’Occident
L'intégration des Palestiniens à l'économie des pays du Moyen-Orient, qui ont une faible densité de population et manquent de main-d'œuvre, pourraient stimuler leur économie comme cela a été le cas pour les deux Allemagne après leur réunification de 1990. Mais il est vrai que la réunification a demandé pour les Allemands de l'Ouest un important effort de solidarité financière dont les pays arabes n'ont, jusqu'à présent, que faiblement témoigné vis-à-vis des Palestiniens.
L’intégration des Palestiniens aurait aussi le mérite de mettre un terme au financement par les pays européens de la moitié de l’aide aux Palestiniens, par ailleurs souvent détournée.
En conclusion : les apologistes du Hamas, cheval deTroie contre l’Occident
Ceux qui, dans notre pays, militent en faveur du Hamas pactisent avec un ennemi, le Hamas qui a assassiné, le 7 octobre 2023, entre autres 42 Français et en détient toujours 3 en otage. Comme le disait le général Ulysse S. Grant au début de la guerre de Sécession : « Il n’y a plus que deux partis : les traîtres etnles patriotes. » Les traîtres à l’Occident soutiennent le Hamas. Les patriotes, eux, soutiennent Israël.